Une personne m’a demandé à en lire un passage : elle voulait voir si mon style d’écriture était le même qu’ici et surtout si elle accrochait.

Sa remarque est pertinente car il est certain qu’entre l’écriture et celle du roman, c’est très différent.

En effet, ici je m’adresse à vous. vous avez du voir d’ailleurs la façon « dialogue » de cet article

J’aime varier… pourtant rassurez vous, le roman est écrit … comme un roman !!!

L’histoire n’est pas très compliquée, les termes ne sont pas techniques et croyez bien que c’est à la portée de tous à partir de 14/15 ans.

Donc voilà ! (avez vous remarqué comme je le dis souvent dans la vidéo ? hum)

Bref, voici le début du roman, ainsi vous saurez si cela vous parle, ou pas..


Départ en ville

Les flammes vacillantes des deux bougies sur leur bougeoir éclairaient l’intérieur du chalet juste suffisamment pour que la jeune fille puisse voir les cartes retournées, devant elle. Elle n’hésita pas longtemps avant de poser sa main sur l’une d’elle, la première intuition étant toujours la bonne, il ne servait à rien de réfléchir et elle le savait. Elle la retourna et découvrit l’image d’un squelette vêtu d’une longue houppelande noire et tenant à la main une faux… Doucement, comme le lui avait appris sa grand-mère, elle prononça la signification symbolique qui lui correspondait si bien ce matin-là.

– L’arcane sans nom, La mort. L’initiation, le début d’une nouvelle vie, de ma nouvelle existence…

Elle n’avait pas peur de cette carte car elle ne faisait que confirmer ce qu’elle savait depuis la mort de Céliana, sa grand-mère : il lui fallait partir du chalet, de la montagne et découvrir une autre vie.

Après un soupir de résignation et de légère angoisse, elle regroupa les cartes et les rangea délicatement dans un coffret en bois. Elle prit en main le pendule comme si elle allait le consulter, mais à quoi bon ? Que pourrait-il lui dire de plus ? Elle replia le tissu de soie mauve sur lequel elle avait disposé les cartes, le mit délicatement dans le coffret, recouvrant le jeu de tarot, le pendule et d’autres objets ésotériques appartenant à sa famille depuis des siècles. Des deux mains, elle referma le couvercle. Elle tourna la petite clé, l’enfila sur une chaîne en or qu’elle accrocha à son cou. L’image bien nette de Céliana, exécutant ce geste s’imposa à elle, ses pensées lui firent mal. Ce n’était pas le moment !

Elle souffla les bougies et les reposa sur la cheminée. Elle enfila une longue veste sombre à capuche, entendant la voix de Céliana : « C’est avec cette veste que je suis descendue à Grenoble pour la première fois de ma vie » Wihéa regarda le plafond dans une ultime prière en ces lieux de son enfance, murmurant :

– Maman, Papa, accompagnez-moi, je vous en prie ! Mamilla, ne m’abandonne pas !

Mamilla… Enfant, elle avait baptisé sa grand-mère de ce surnom affectueux.

Elle ramassa le sac de voyage et se dirigea vers la porte. Le soleil déjà puissant de cette fin de matinée pénétra dans la maison et, sous sa lumière, le regard de la jeune fille fit une dernière fois le tour de la pièce. La présence de Mamilla était encore si palpable qu’elle se serait presque attendue à la revoir là, confortablement assise dans son vieux fauteuil…  Son cœur se serra, les larmes envahirent ses yeux déjà rougis, elle avait si mal de partir, reviendrait-elle seulement un jour ?


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Wihea: Sorciere ou Indigo